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lundi 17 novembre 2008
mercredi 12 novembre 2008
Surf trip dans les environs d'Essaouira
Comme je le disais lundi, jeudi 6 novembre était férié au Maroc, en commémoration de la Marche Verte,("Une marche pacifique lancée par le roi marocain Hassan II le 6 novembre 1975 dans le but d'annexer le territoire du Sahara occidental occupé par l'Espagne. Les Marocains considèrent cette Marche Verte comme une récupération de territoires qui historiquement étaient marocains"), et pour motiver Lanig à prendre son vendredi, je l'ai amadoué en lui proposant de descendre à Essaouira par la route côtière pour voir si les vagues étaient là-bas aussi belles que la légende le dit.
Nous poursuivons sur la route côtière pour arriver à l'ancienne Mogador avant la tombée de la nuit. Essaouira est une ville très attachante qui a conservé de nombreux vestiges de son passé.
Bien qu' aussi touristique que Marrakech, que nous n'aimons pas beaucoup pour son côté disneyland, nous tombons vite sous le charme de cette cité qui est restée beaucoup plus authentique, et puis la plage est magnifique, le front de mer où se trouve les grands hôtels de luxe et les clubs nautiques nous fait penser à la Baule.
On se perd dans les ruelles de la médina à la recherche de notre hôtel, on fait un premier repérage des restaurants qui nous font envie. On est même passé devant une crêperie bretonne mais on n'a pas essayé!
Evidemment Maud et moi nous nous sommes plutôt fait peur et peut-être un peu ridiculisées devant les vrais surfeurs, mais c'était en tout cas une très belle matinée à la plage.
Après un déjeuner rapide dans un des snacks de la plage, nous avons repris la route vers le sud.
Une route qui même si elle n'avait pas eu de but en soit valait le détour par la beauté des paysages que nous avons traversés, entre autres: la vue sur l'atlas enneigé,
les forêts d'arganiers à perte de vue dans lesquels les chèvres n'hésitent pas à grimper pour se régaler de leurs jeunes feuilles et de leurs baies,
et bien sûr la côte toujours aussi belle.
Tout ça pour atteindre le terminus de cette petite route où il ne valait mieux pas croiser un autre véhicule sous peine de se retrouver à dégringoler la falaise:
Imsouane est un petit village de pêcheurs également très fréquenté par les surfeurs en raison de ses" vagues paradisiaques au goût de bout du monde".
Nous avons passé le reste de l'après-midi dans cette baie magnifique, désertique et sauvage, Lanig à l'eau, les filles et moi à crapahuter dans les rochers. Alain est ressorti épaté et complètement éberlué d'avoir surfé de si belles vagues.
Mais il fallait absolument reprendre la route de bonne heure, pour traverser les montagnes avant qu'il ne fasse nuit.
De retour à Essaouira pour le dîner, où l'on s'est régalé d'un tajine, poulet/olives pour moi et congre pour Lanig qui en avait presque les larmes aux yeux d'émotion en se rappelant qu'il n'en avait plus mangé depuis ceux pêchés par son grand-père.
Le lendemain, on avait dans l'idée de passer la journée à visiter la cité, en fait on a vite fait de faire le tour de la médina, de la squala, du port et de toutes les galeries d'art que compte la ville.
Après s'être léchés les doigts en dégustant des chawarmas, et avoir rechargé les batteries avec une petite sieste, on est reparti à Sidi Kaouki où Alain et Maud se sont mis à l'eau.
On a quitté cette superbe plage après s'être attardés un long moment pour observer le coucher de soleil.
Et puis dernière soirée dans la belle Mogador, nous avons diné dans un très bon restaurant de cuisine française tendance, l'after 5. Le genre de resto branché, à la décoration très contemporaine et design où en europe on ne serait pas forcement très bien reçu avec des enfants. Le genre d'endroit complètement dépaysant pour nous qui vivons au Maroc, on s'est vraiment régalé.
Dimanche matin, avant de reprendre la route pour Casa, dernière session pour Lanig dans la baie d'Essaouira où s'était déroulée la veille la coupe du monde de kitesurf.
Il nous reste de ces quelques jours de merveilleuses images, et il nous tarde déjà d'y retourner ou peut- être un peu plus au sud encore vers Taghazout.
Enfin, j'ai réussi à éloigner Lanig de Dar Bouazza pour quelques jours, mais c'était en le faisant rêver sur des vagues mythiques, j'aurai donc aucun mal à ce qu'il nous emmène à Taghazout ou ailleurs tant qu'il y a des vagues, le plus dur sera de le convaincre de s'éloigner au-delà de 20 km des côtes et en particulier pour aller jusque dans le désert! Quoique après lui avoir montré cette vidéo, il se laissera peut-être tenter?
Départ jeudi matin, autoroute jusque Azemmour, où l'on prend la direction du port de Jorf Lasfar, grand port minéralier à partir duquel sont exportés les phosphates, route que nous connaissons par coeur car c'est celle qui nous mène à Oualidia.
On passe donc devant les salinières puis on aperçoit la baie de Oualidia, toujours aussi belle et on doit lutter très fort pour résister à la tentation de s'y arrêter.
On a prévu ce week end d'aller visiter des lieux que l'on ne connait pas encore, déjà que notre copain Ludo se moque de nous parce qu'on fait partie de ces gens qui ne connaissent pas le Maroc au-delà de 20 km des côtes...
On passe donc devant les salinières puis on aperçoit la baie de Oualidia, toujours aussi belle et on doit lutter très fort pour résister à la tentation de s'y arrêter.
On a prévu ce week end d'aller visiter des lieux que l'on ne connait pas encore, déjà que notre copain Ludo se moque de nous parce qu'on fait partie de ces gens qui ne connaissent pas le Maroc au-delà de 20 km des côtes...
En fin de matinée, on arrive à Safi , ville célèbre pour ses poteries, son port sardinier et industriel mais surtout pour sa vague! Lanig était donc très impatient mais grosse déception aucune vague à l'horizon!
On le console par une visite de la coline des potiers et une visite de la médina, puis un déjeuner au ryad du pêcheur.
Nous quittons Safi en début d'après midi, un dernier coup d'oeil nostalgique sur ce port industriel qui a un petit air brestois, les palmiers en plus.
Nous poursuivons sur la route côtière pour arriver à l'ancienne Mogador avant la tombée de la nuit. Essaouira est une ville très attachante qui a conservé de nombreux vestiges de son passé.
Bien qu' aussi touristique que Marrakech, que nous n'aimons pas beaucoup pour son côté disneyland, nous tombons vite sous le charme de cette cité qui est restée beaucoup plus authentique, et puis la plage est magnifique, le front de mer où se trouve les grands hôtels de luxe et les clubs nautiques nous fait penser à la Baule.
On se perd dans les ruelles de la médina à la recherche de notre hôtel, on fait un premier repérage des restaurants qui nous font envie. On est même passé devant une crêperie bretonne mais on n'a pas essayé!
Après un bonne nuit de sommeil et un petit déjeuner très copieux, on reprend la voiture en direction d'un spot de surf au sud d'Essaouira, la plage de Sidi Kaouki. 
On arrive de bonne heure sur une grande et belle plage déserte qui doit être très fréquentée par les touristes en saison car à peine descendus de voiture on se fait aborder par des vendeurs de bijoux, de cailloux ou pour des promenades à dos de dromadaire. Tout ça plus les chiens errants sur la plage, qui effraient mes petites chéries trop citadines, m'a donné une désagréable première impression. Mais on ne s'est pas laissé impressionner, les vagues étaient trop tentantes pour que Lanig rebrousse son chemin sans avoir été à l'eau. D'ailleurs on s'y est tous mis y compris moi sous l'œil amusé d'un dromadaire!
On arrive de bonne heure sur une grande et belle plage déserte qui doit être très fréquentée par les touristes en saison car à peine descendus de voiture on se fait aborder par des vendeurs de bijoux, de cailloux ou pour des promenades à dos de dromadaire. Tout ça plus les chiens errants sur la plage, qui effraient mes petites chéries trop citadines, m'a donné une désagréable première impression. Mais on ne s'est pas laissé impressionner, les vagues étaient trop tentantes pour que Lanig rebrousse son chemin sans avoir été à l'eau. D'ailleurs on s'y est tous mis y compris moi sous l'œil amusé d'un dromadaire!
Evidemment Maud et moi nous nous sommes plutôt fait peur et peut-être un peu ridiculisées devant les vrais surfeurs, mais c'était en tout cas une très belle matinée à la plage.
Après un déjeuner rapide dans un des snacks de la plage, nous avons repris la route vers le sud.
Une route qui même si elle n'avait pas eu de but en soit valait le détour par la beauté des paysages que nous avons traversés, entre autres: la vue sur l'atlas enneigé,
les forêts d'arganiers à perte de vue dans lesquels les chèvres n'hésitent pas à grimper pour se régaler de leurs jeunes feuilles et de leurs baies,
et bien sûr la côte toujours aussi belle.
Tout ça pour atteindre le terminus de cette petite route où il ne valait mieux pas croiser un autre véhicule sous peine de se retrouver à dégringoler la falaise:
Imsouane est un petit village de pêcheurs également très fréquenté par les surfeurs en raison de ses" vagues paradisiaques au goût de bout du monde".
Nous avons passé le reste de l'après-midi dans cette baie magnifique, désertique et sauvage, Lanig à l'eau, les filles et moi à crapahuter dans les rochers. Alain est ressorti épaté et complètement éberlué d'avoir surfé de si belles vagues.
Mais il fallait absolument reprendre la route de bonne heure, pour traverser les montagnes avant qu'il ne fasse nuit.
De retour à Essaouira pour le dîner, où l'on s'est régalé d'un tajine, poulet/olives pour moi et congre pour Lanig qui en avait presque les larmes aux yeux d'émotion en se rappelant qu'il n'en avait plus mangé depuis ceux pêchés par son grand-père.
Le lendemain, on avait dans l'idée de passer la journée à visiter la cité, en fait on a vite fait de faire le tour de la médina, de la squala, du port et de toutes les galeries d'art que compte la ville.
Après s'être léchés les doigts en dégustant des chawarmas, et avoir rechargé les batteries avec une petite sieste, on est reparti à Sidi Kaouki où Alain et Maud se sont mis à l'eau.
On a quitté cette superbe plage après s'être attardés un long moment pour observer le coucher de soleil.
Et puis dernière soirée dans la belle Mogador, nous avons diné dans un très bon restaurant de cuisine française tendance, l'after 5. Le genre de resto branché, à la décoration très contemporaine et design où en europe on ne serait pas forcement très bien reçu avec des enfants. Le genre d'endroit complètement dépaysant pour nous qui vivons au Maroc, on s'est vraiment régalé.
Dimanche matin, avant de reprendre la route pour Casa, dernière session pour Lanig dans la baie d'Essaouira où s'était déroulée la veille la coupe du monde de kitesurf.
Il nous reste de ces quelques jours de merveilleuses images, et il nous tarde déjà d'y retourner ou peut- être un peu plus au sud encore vers Taghazout.
Enfin, j'ai réussi à éloigner Lanig de Dar Bouazza pour quelques jours, mais c'était en le faisant rêver sur des vagues mythiques, j'aurai donc aucun mal à ce qu'il nous emmène à Taghazout ou ailleurs tant qu'il y a des vagues, le plus dur sera de le convaincre de s'éloigner au-delà de 20 km des côtes et en particulier pour aller jusque dans le désert! Quoique après lui avoir montré cette vidéo, il se laissera peut-être tenter?
lundi 10 novembre 2008
Une semaine avec les cousins
Voilà encore une très belle semaine avec les cousins de Lilia qui s'est achevée. Une semaine de dépaysement culturel et culinaire mais malheureusement pas météorologique. Moi qui leur avait fait miroiter un été en novembre on a eu l'une des semaines les plus pluvieuses de cet automne donc au lieu d'après-midi à la plage on a passé des soirées au coin du feu.
J'espère que malgré le vent et la pluie ils ont quand même bien profité de cette semaine marocaine, et qu'ils ont pu partager leurs souvenirs et leurs impressions avec toute la famille à l'occasion de la fête d'anniversaire d'Armelle samedi. On aurait tellement aimé être avec vous!
Du coup pour nous remettre de nos émotions nous avons profité du long week-end de 4 jours (jeudi 6 novembre était férié au Maroc en commémoration de la marche verte, et Alain avait pris son vendredi) pour partir un peu à la découverte du Maroc...
J'espère que malgré le vent et la pluie ils ont quand même bien profité de cette semaine marocaine, et qu'ils ont pu partager leurs souvenirs et leurs impressions avec toute la famille à l'occasion de la fête d'anniversaire d'Armelle samedi. On aurait tellement aimé être avec vous!
Du coup pour nous remettre de nos émotions nous avons profité du long week-end de 4 jours (jeudi 6 novembre était férié au Maroc en commémoration de la marche verte, et Alain avait pris son vendredi) pour partir un peu à la découverte du Maroc...
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